Difficile à expliquer...... On pourrait le faire en donnant les régles en breton (Voir: Notes de grammaire de V.Favé). Je prèfère, tout en le déplorant, passer par le français plus accessible, surtout quand il s'agit de donner, au plus vite, la bonne solution et éviter de faire perdurer des mauvaises expressions dont le nombre, hélas, va croissant.....
On dira de façon simple que la langue bretonne n'a pas, à proprement parler, de pronom relatif.... Les particules verbales jouent ce rôle quand nécessaire.
La traduction que tu donnes n'est pas la bonne:
Ar paour ne gan den e glodou: Le pauvre DONT personne ne chante les "louanges" (gloires).
Toi tu comprends; ar paour (kaezh) den ne gan e glodou: Le pauvre type ne chante pas ses louanges (gloires)
Dans la phrase: Ar paour ne gan den e glodou: ce n'est pas "paour" qui est sujet mais DEN . Qui ne chante; : Den. On retrouve "ar paour" complément
sous la forme "e" . On dit que le complément a été rementionné '(reolenn ar renadenn adveneget).
On aurait pu dire: Den ne gan klodou ar paour.....
Mot à mot: Personne ne chante les louanges du pauvre.... Est-ce une translittération? Je n'en sais rien.
Ce serait sans doute compris par tout le monde. Mais, personnellement, je préfère, et de loin, la forme "bretonne"....
Voici divers exemples:
Ar plac'hig a zougan he sac'h a zo klañv he mamm.
La fillette dont je porte le sac'h a sa mère malade.
Ar gwaz a anavezez e vugale a zo yac'h pesk.
L'homme dont tu connais les enfants est en bonne santé....
On trouve des exemples fameux:
Ar morzol a skoan gantañ war an annev a zo pounner.
Le marteau AVEC LEQUEL je frappe sur l'enclume est lourd.
An annev a skoan warni gant ar morzol a zo tomm berv.
L'enclume SUR LAQUELLE je frappe avec le marteau est brûlante.....
Tu pourras trouver toi-même des exemples du type:
Le porte-plume avec le quel j'écris n'est pas bon.
Le livre dont j'étudie les leçons m'est trés utile.
Corrigez moi si je me trompe......