recherche infos sur les bretons pendant la 2 guerre mondiale

Bonjour, je suis actuelement au lycee, j'ai un ccf ( controle en cours de formation) a faire.
Theme: guerres et conflits contemporains
Sujet: Les Bretons pendant le seconde guerre mondial
Problematique: Pourquoi et comment les bretons on combattus aupres des allemands??

Merci de m'aider. Il me faudrai des textes, des photos et des tableaux.

Bonjour,si cela peut t'aider,voici un lien intéressant: http://www.worldlingo.com/ma/enwiki/fr/Breton_nationalism_and_World_War_II

j'ai une intro a faire, mais je ne sais pas par quoi commencer.

Attention ! "les Bretons" n'ont pas combattu auprès des allemands !!! Mais une poignée de personnes seulement !!! (le Bezenn Perrot)
J'espère que tu t'es mal exprimé et que ce n'est pas le véritable titre de ton exposé !

Pour s'en tenir à l'engagement pro ou anti-nazis des bretons autonomistes/régionalistes/indépendantistes/natonalistes tu as au moins ça :

Pour les collabos, les livres de Kristian Hamon (ça mériterait des travaux plus conséquents, mais pour l'instant, il n'y a que ça) :
http://yoran-embanner.com/hst-009.php
http://yoran-embanner.com/hst-013.php
Et l'ouvrage de Georges Cadiou :
http://www.editions-apogee.com/livre-147.html

Pour les résistants, le récent bouquin de Jean-Jacques Monnier (que je n'ai pas lu) :
http://yoran-embanner.com/hst-015.php

Qui a dit, concernant les Français, que :

"En 44, il y avait 40 millions de Pétainistes, et qu'en 45, il y avait 40 millions de Gaullistes ?".

JC Even

Je ne sais pas mais je pense que tu vas nous le dire

Je ne le sais pas précisément. Ce sont des propos d'après guerre, à une époque où j'étais encore tout jeune (ben oui, moi aussi j'ai été enfant !).

J'ai trouvé ceci sur le web :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Amouroux

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Les Français 'bon teint' ont une fâcheuse tendance à l'amnésie quand il s'agit de leurs propres turpitudes et à les rejeter sur le compte des autres .

Voici un document d'époque :

http://marikavel.org/documents/petain/document-petain-coloriage.htm

JCE

Dans votre fenêtre de recherche, vous n'avez qu'à taper : 40 millions de Gaullistes.

Et vous allez être servis en pétainistes !

JCE

Les jeunes Français d'aujourd'hui (2010-2011) doivent savoir qu'à part une minorité des résistants, la plupart de leurs grands-pères ou arrières-grands-pères, ou bien n'ont rien fait, ou bien ont suivi Pétain, et donc la Collaboration, même si celle-ci s'est faite sans armes. En dehors des faits de résistance armée proprement dite, on peut aussi évoquer ceux qui se sont cachés pour éviter le STO : Service Travail Obligatoire. Les archives étant de plus en plus accessibles, on dispose donc pour cela de plus en plus de documents et de films.

Je rappelle que ceux qui ne se soumettaient pas à Pétain étaient considérés comme terroristes.

Pour ce qui concerne les Bretons de l'époque (Bretagne historique / B5), je propose qu'on mette des pourcentages au bout des lignes suivantes :

- Bretons non nationalistes, non résistants :

- Bretons non nationalistes, partisans de Pétain, et donc de la Collaboration :

- Bretons non nationalistes, partisans de De Gaulle et de la Résistance nationale française :

- Bretons non nationalistes, résistants communistes :

- Bretons nationalistes, non résistants :

- Bretons nationalistes, pétainistes :

- Bretons nationalistes, collaborant avec l'armée allemande :

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Si une situation semblable se faisait jour aujourd'hui, qui ferait quoi ?

JC Even

Ce serait une bonne chose de mettre des pourcentages la dessus ,surtout pour l'exposé de Breizh Atao 56 mais la tâche est assez ardu .

De toute façon, la réponse se donne d'elle-même, et anéantit le propos de notre jeune ami :

Breizh atao 56 a écrit:

Problématique: Pourquoi et comment les bretons on combattus auprès des allemands??

LES Bretons n'ont pas combattu du côté des Allemands !

... pas plus que LES Français, en général.

... même sis DES Français et DES Bretons l'ont fait.

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JCE

Hervé LOSSEC : Les bretonnismes. Skol Vreizh. 2010.

p. 15-16 :

"A la fin de la guerre 39-45, un grand vent de modernité balaie tout sur son passage. Il fallait se débarrasser à tout prix de tout ce qui présentait le passé : les costumes, les coiffes, les lits clos. La langue aussi représentait le symbole d'un monde ancien et révolu, d'abord et surtout pour les femmes, sonnant du coup l'arrêt de la transmission de la langue maternelle. Plusieurs autres bonnes raisons ont été invoquées, mais il ne faut pas passer sous silence le comportement pendant l'Occupation d'un groupuscule de militants excités, complètement déconnectés du peuple breton, n'ayant aucun mandat électif ni représentation officielle. Ces nationalistes bretons, réunis sous la bannière de Breiz Atao (Bretagne toujours) ont choisi de collaborer avec l'ennemi croyant obtenir ainsi la reconnaissance officielle de leur langue, le combat de leur vie. Il est hors de question de cautionner leurs agissements mais force est de constater que l'État français les a amplifiés de façon éhontée. Les tenants du jacobinisme voyaient là une occasion unique pour éradiquer enfin la langue bretonne en faisant l'amalgame entre culture bretonne et Collaboration. Un sentiment de honte a fait, à nouveau, courber l'échine des Bretons, pourtant terre de résistance de la première heure, ce qui développa immédiatement un sentiment de rejet envers la langue et la culture bretonnes, à tel point qu'il a fallu attendre plus de vingt ans, soit les années 70, pour que nos compatriotes retrouvent la fierté d'être bretons. Sans entrer dans une polémique stérile, notons, quand même, que l'État français a, lui, collaboré de façon très active avec l'occupant au début du conflit et ce, au plus haut sommet de la hiérarchie, sans que la langue ou la culture française ne soient inquiétées par la suite".

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Commentaire JC Even :

On aimerait donc bien savoir si le libellé de la question initiale de ce fil, désignant : les Bretons on combattus auprès des Allemands, vient de notre jeune ami lui-même, probablement par ignorance de bonne foi, sans qu'il se rende compte de la gravité de cette accusation,

ou si cette question est celle émise par son professeur et/ou sa hiérarchie. Car alors là, nous pourrions d'ores et déjà dire que nous avons à faire soit à de l'incompétence crasse, soit à la propagande impérialistes franco-jacobine toujours active au niveau de l'intoxication des esprits des enfants.

A notre jeune ami, je dis ceci : un Citoyen libre est quelqu'un qui est libre de sa pensée et de sa réflexion, et qui ne se les laisse pas dicter par les autres.

Un professeur ne détient pas LA Vérité. Mais il est responsable de son enseignement.

Parle-en à ton professeur (et s'il veut mon adresse, je la lui donnerai volontiers).

JC. Even

Le livre d'Hervé Lossec, cité ci-dessus : les bretonnismes, m'a fait aussi me rappeler une tournure de la langue bretonne passée en français bretonnisé :

- se battre avec quelqu'un, ça veut dire qu'on s'est battu contre lui, et non qu'on s'est battu de même côté que lui contre quelqu'un d'autre.

Ainsi, quand les Anciens de 14-18 disaient qu'ils s'étaient battus avec les Allemands, cela veut tout simplement dire qu'ils s'étaient battu contre les Allemands. D'ailleurs on entend souvent dire dans l'histoire que les Français se sont souvent battus avec les Anglais ! ... mais contre, bien entendu.

Alors, si les Français ont pris une raclée en 40 avec les Allemands, cela n'empêche que beaucoup d'entre eux ont réellement collaboré avec eux après.

Alors : méfiance quant à l'utilisation du mot avec quand il s'agit des Bretons 'francisés' lors de la guerre 39-45 et depuis. Certains doivent s'interpréter en avec = contre et d'autres en avec = avec.

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Il y a foule d'exemples de ce genre :

- il a pris une fessée avec son père : son père lui a administré une fessée.

- il a pris une gifle avec sa femme : sa femme lui a administré une gifle.

JCE