Ligne loth= bidon

la ligne loth en ce qui concerne la LA est totalement fausse quelques exemples:
_Guemené Penfao: selon la ligne loth on n'y parle plus breton depuis le 9ème siècle (malgré une toponymie autour ultra bretonnantes: Guenouvry, Breizbihan, ect...)et il s’avère ce village fut bretonnant jusqu'a la fin du 16ème siècle ( ce qui est plus probable)
_M Loth à zappé des toponyme comme: Carcouët, Penhouet, carquefou, bretonnante et proche de Nantes (où selon lui le breton na jamais été parlé)
_Les couëts, Pent-telloù (vieux nom de le pellerin) pour le sud loire, ou mème chose on n'est censé ne jamais avoir parlé breton selon Loth.
_Pire un chevalier Allemand a la fin du 15ème siècle est allé a Nantes pour interrogé des bretonnants (qui apparemment étaient des nantais de souche).
Je ne sais pas qu’elle était la véritable ligne du breton mais celle ci même si elle est a demi officielle est lamentable !!!

les exemples sont encore trèès nombreux mais ma mémoire est limitées !!

Effectivement, je ne connaissais pas tout ces détails sur la Ligne Loth et c'est plutôt interessant ! Comme quoi, ça montre qu'il n'y a jamais vraiment eu de limite linguistique tranchée comme on peut le voir dans les livres mais sans doutes une cohabitation de plusieurs communautés linguistiques sur un même territoire.

cela viendrait plus dans le politique mais quelqu'un avait'il raison de débrotoniser a ce point la La ??
autre exemple criant et personnel mes grand parents (de Guenrouët) avait des expressions bretonnes resté dans leurs langages (Graou, beniguet, ma doue, gast ect...) Guenrouët ou l'on n'est selon Loth ne plus parler breton depuis le 9ème siècles. Il est aussi prouvé qu'on a parlé breton à Lusanger ( à côté de Chateaubriant, le Fougère nantais !!, où l'on trouve des topinimes comme: Mouais (humide en breton, Botcalan ou Puluuern.

en revanche il parait que M Loth avait été d'une grande précision pour l'Ile et Vilaine

En fait les travaux de Loth se sont surtout basés sur la toponymie et pas tellement sur le parler des différentes populations. Sur cette carte du site gallo "Maézoe", on peut voir les différences toponymiques dont Loth s'est probablement servi pour construire la ligne de démarcation de la langue bretonne au IVème siècle :
http://www.maezoe.com/cartes/cartopo.jpg

oui mais même en toponomie les oublis sont énormes alors que sont travail à été irréprochable en Ile et Vilaine, "oublié" un pent-telloù ou un Penhouet ( et les exemple se multiplies) c'est tres moyen pour quelqu'un qui se propose de faire un état des lieux du breton

glups ! les lignes ne veulent rien dire ! Ce n'est pas parcequ'un bretonnant verra la ligne de démarcation qu'il se dira : oups, demi tour !
Je pense à une autre ligne, qui coupe autrement la Bretagne et qui date de 41: elle n'existe que sur le papier, et ne signifit rien pour les habitants.

Réponse à ZAV :

La carte que tu donnes sur ce lien provient de l'étude de Jean-Yves LE MOING : Noms de lieux bretons de Haute-Bretagne. Coop Breizh. 1990.

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Précision utile : Je connais J.Y LE MOING. C'est un ami proche, et j'étais présent à la présentation de sa thèse de doctorat es Lettres, à Rennes.

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Autre précision utile : il ne s'agit pas d'une carte du IVè siècle (c'est à dire de +300 à +399), pour la bonne et simple raison que les Bretons (de G. Bretagne), n'étaient pas encore installés en ce pays, et que d'autre part, la Petite Bretagne actuelle ne correspond pas du tout à la notion de Bretagne créée sur le continent à l'époque de Maxime (vers +385).

JC Even

Exact Jean-Claude, il s'agissait d'une erreur de ma part : je voulais parler du IXème siècle plus probablement (merci pour les références de la carte).