L'île longue (golfe du Morbihan)
47° N 34' 29'' / 2° O 53'14''
Un tumulus ventru qui se chauffe au soleil
Où viennent des aurores aux accents de splendeur
De grands pins maritimes l'ombragent au midi
Il sommeille et se berce au chant léger des brises
Abritant en son sein des squelettes d'enfants
J'y viens parfois rêver à ceux qui l'on placé
A la pointe de cette île sans sort abandonné
Au fil des marées qu'il compte en lunaisons
Les eaux bleues du grand golfe tapissent sa maison
Aux temps des équinoxes qui renversent la terre
Les forces du jusant font vibrer les rochers
Qui bordent ce sanctuaire où naquirent les hommes
Qui vécurent en dressant ces infinis menhirs
J'y erre avec mon âme n'y comprenant que dalle
Souriant aux éblouis scrutateurs lithiques
Aux férus amoureux de l'art pariétal
J'y somnole ébloui
Et l'esprit en veilleuse
Sans penser un instant
Aux champs énergétiques
Où des illuminés aux vaines espérances
Voudraient venir voguer dans des ondes merveilleuses