reolenn ne gomprenan ket kalz

lu,

Citation :

après tous les nombrs, l'adjectif seul mute :

daou vraz, diou vraz, tri vihan, pevar zu....

mais pemp koz, deg kaer, tregont paour

Si, c'est comme après les noms, les adj qui commencent par K T P ne subissent pas la mutation si le mot qui précède (mot qui théoriqt fait muter, bien sûr) se termine par autre chose que L M N R V ou une voyelle.

On dit : ur verc'h paour, mais ur vamm baour, par exemple.

donc on entendra jamais "daou bras" par exemple ?

Non, mais par contre je ne suis pas sur qu'après "tri", il y est une mutation par adoucissement ...
pour moi on dit "tri bihan" !

Quelqu'un pour confirmer ?

Voici la règle énoncée par F. Kervella dans son Yezhadur bras ar brezhoneg : "An niveroù pegementiñ all a c'hell bezañ implijet ivez en un doare dizalc'h evel raganvioù. Goude an holl raganvioù-pegementiñ-se, ha dezho tennañ da voudoù gourel pe wregel, e vez graet ar c'hemmadur dre vlotaat, klok pe ziglok hervez al lizherenn diwezhañ (kemmadurioù goude an anvioù-tud gourel liës) :

pevar wenn ha tri zu,
peder wenn ha teir zu ;
ugent vras ha tregont krenn,
pemp vihan, ha daou gozh".

"(...) les autres nombres ne provoquent pas de mutations, sauf lorsqu'ils sont utilisés comme pronoms ; ils affaiblissent alors la consonne qui suit :

deg vraz, dix grands, dix grandes."
Grammaire bretonne - P. Trépos

donc si on veut dire : "une grande et un grand", on dira :

eun vras.

aucune distinction possible ?

Il semble que dans ce seul cas on fasse une distinction entre masculin et féminin. Pour ma part, j'ai effectivement toujours entendu dire unan braz ("un' braz") pour "un grand", par opposition à unan vraz.
En ce qui concerne les autres nombres, utilisés en tant que pronoms, d'après ce que j'ai lu (Favereau, YBAV, notamment), il y a toujours mutation. Je vais tâcher de voir si c'est ce qui se pratique ici.