Non, "fehe" n'est pas une forme du verbe être.
C'est historiquement, selon certains, une forme du verbe savoir, mais ça a le sens de pouvoir (comme le français "je ne saurais").
Cf grammaire de Guillevic-Le Goff p54 : ne fehen ket, je ne saurais.
Quand à la mutation b>f, elle existe en bas-vannetais (e fehe existe en lorientais, pour dire "e vehe") mais ici c'est complètement différent.