l école renan à saint brieuc arrête la langue bretonne

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si les jeunes commences comme ça ,l' avenir de la langue ne risque pas de perdurer .
.

"Trouver 10 élèves dans l’agglomération, ce n’était pas énorme."

Ça fait peur...

C'est un peu étonnant qu'il n'y ait même pas dix élèves intéressés... Enfin bon à côté de la valorisation des autres langues comme le chinois ou autres, c'est sûr que le breton ne fait pas le poids. Quand rien n'est fait pour valoriser le breton (j'irai même jusqu'à dire que tout est fait pour ne pas le valoriser) et qu'on valorise d'autres choses, faut pas s'étonner du "manque d'intérêt des familles". En Bretagne le breton est la plupart du temps moins considéré qu'une langue étrangère, il serait temps que les gens s'en rendent comptent et s'indignent un peu (à moins qu'ils s'en fichent réellement).

jais vu vos post la dessus, bref merci d y avoir prêtez votre attention .je trouve cela injuste de la part de jeunes bretons, d'ignorer cette langue, qui fait la richesse de notre pays la bretagne.

pour ma part ,je continue le breton et je compte le retransmettre, je m'acharne chaque jours sur mon geriadur, mai c'est pour mon bien ,et celui de mon prochain, du moin j'espere.

Personnellement, ça ne m'étonne pas du tout. Pour les gens de Saint-Brieuc, ville administrative française s'il en faut, la langue bretonne a toujours été une langue de ploucs.

A l'ouest de Saint-Brieuc, "on est renseigné par les corbeaux".

Quand je vois que Saint-Brieuc est jumelée avec Aberystwyth, je me dis : "That is a joke ?!" c'est une farce ?

Plus qu'une farce, c'est une honte, car Saint-Brieuc est tout sauf une ville défendant la culture bretonne.

JCE

Disons qu'à St-Brieuc (et tout l'est du 22), on peut effectivement dire que le breton est langue étrangère vu que ce coin de Hte-Bretagne est un peu le "paradis" sur terre pour tout militant de la langue gallèse tant l'individuation (aka : conscientisation) sociolinguistique y est forte. Par exemple c'est un des rares coins où les gens savent ce qu'est le gallo (même s'ils peuvent dire qu'ils parlent patois), dans le reste de la Hte-Bretagne, le glossonyme (aka : nom de langue) gallo est perçue comme... une langue étrangère (universitaire et intellectuelle en l'occurence).

Bref, je n'irais pas jeter la pierre si des gens ne veulent pas apprendre le breton dans ce coin. Ca rejoint la discussion morale VS économie qu'il y a dans le sujet sur la politique agricole. Toute la morale et le discours identitaire sur la Bretagne et le breton ne valent pas grand chose face au marché des langues. Je le déplore d'ailleurs.
C'est par contre dramatique qu'on empêche de trouver une offre d'apprentissage en milieu scolaire pour une nouvelle langue à apprendre.

Mais j'imagine que dans ce lycée il n'y a pas plus d'option gallo que d'option breton...

je trouve presque normal que l'option ferme, compte tenue que la filere bilingue et immersive croit.un nouveau projet d'ouverture divyezh pour plerin est sur les rail pour la prochaine rentrée.j'ai un ami prof en divyezh a st brieuc, il me dit que ça va bien pour les deux filieres. à l’école du Grand-Clos ou au collège Jean-Macé les effectifs ont augmentés ainsi qu'a diwan st brieg, et il y a eu une ouverture de classe sur Plouha .les parents choississent plutot l'enseignement bilingue qu'une simple option, je trouve ça bien d'un coté mais difficile de maintenir cette option de l'autre .

Le cas de Plouha est légèrement différent, car il s'agit de la première commune littorale, en venant de St Brieuc, qui se trouve en zone bretonnante traditionnelle (la limite Ker / Ville passe entre Plouha et Tréveneuc).

Nous sommes là dans le Goëlo bretonnant, qui faisait l'objet, au XIXè siècle, d'une disposition particulière pour l'utilisation de la langue bretonne dans le cadre de l'évêché de St Brieuc, entièrement gallo par ailleurs.

JCE

Jean-Claude EVEN a écrit:

Le cas de Plouha est légèrement différent, car il s'agit de la première commune littorale, en venant de St Brieuc, qui se trouve en zone bretonnante traditionnelle (la limite Ker / Ville passe entre Plouha et Tréveneuc).

Nous sommes là dans le Goëlo bretonnant, qui faisait l'objet, au XIXè siècle, d'une disposition particulière pour l'utilisation de la langue bretonne dans le cadre de l'évêché de St Brieuc, entièrement gallo par ailleurs.

JCE

oui tu as raison mais cette ouverture accroit aussi l'offre sur le pays de ST brieuc et le goelo, les parents qui habitent entre st brieuc et plouha (en pays gallo donc) ont plus de choix pour faire suivre un cursus brittophone(du moins en primaire pour l'instant a leur bambins.c'est plutot eux qui sont concernés car ceux de plouha allaient sur paimpol auparavant pour avoir un enseignement en breton

Unesco. Le breton classé «sérieusement en danger»
www.letelegramme.com
Unesco. Le breton classé «sérieusement en danger» - L'Unesco vient d'éditer, en français, anglais et espagnol, sa seconde édition de l'Atlas des langues en danger dans le monde (collection Mémoire des peuples). La première édition date de 1996....bref, juste pour l'infos, vous remarquerez que l'édition n'a pas été éditer en breton, alors que c'est le sujet .mon dieu ou va t'on, cest déplorable.

Le sort du breton a été fixé quand la transmission s'est cassée, de toute façon. Maintenant, si on veut qu'il survive un petit peu, il n'y a pas 36 solutions : il faut apprendre le breton. C'est bien beau de déclarer vouloir voir survivre cette langue, c'est bien beau de regretter sa disparition, mais en attendant si on laisse toujours le soin à d'autres de s'occuper de la situation ça sert à rien. Même les gens qui mettent leurs enfants en bilingue ne font, dans la majorité des cas, pas l'effort d'apprendre eux-même.

Les députés Marylise Lebranchu et Marc Le Fur comptent déposer un projet de loi avant la fin 2011 pour totalement modifier l'enseignement des langues dans les territoires où il y a des langues régionales fortes. Apparemment ils auraient une majorité au sein du PS et un fort soutien au sein de l'UMP.

Si ça passait ce serait le renouveau total des langues régionales (pas seulement en Bretagne) !

Ils divergent sur un sujet apparemment : Marc Le Fur souhaite que toutes les écoles en Bretagne deviennent bilingue mais les parents choisissent la langue enseignée à leurs enfants (possibilité de demander un enseignement sur le mode Diwan à la demande dans chaque école) ; Marylise Lebranchu veut l'inverse : que toutes les écoles et toutes les classes fonctionnent sur le mode Diwan, et que les parents puissent refuser PAR ECRIT à ce que leur enfant apprenne le Breton.

La conséquence serait que tous les enfants bretons pourront apprendre leur langue dans les deux cas mais : avec le projet de Marc Le Fur ce serait toujours un acte militant Breton que d'apprendre le Breton. Alors que avec le projet de Marylise Lebranchu, ce serait un acte militant ANTi-Breton que de refuser que son enfant apprenne le Breton...

Ils doivent se mettre d'accord avec d'autres députés dans les prochaines semaines/mois. Apparemment, la position de Marc Le Fur vient d'une peur : que la majorité UMP se braque contre le projet si la vision de Marylise Lebranchu l'emporte dans la rédaction du texte de loi...

En tout cas si le projet passe, toutes les écoles de Bretagne auront obligatoirement des classes de Breton, et donc les cas comme cette école de Saint Brieuc deviendront impossibles !

je ne suis pas d'accord, car toute la bretagne n'est pas traditionnellement bretonnante.imposer le breton en haute bretagne c'est risquer un rejet du breton.
en plus c'est un projet impossible a faire en l'etat car nous n'avons pas assez de profs, nous ne pourrions satisfaire la demande de la basse bretagne alors avec la haute...
de toute façon avant que les le fur et Cie ne se mettent d'accord, on a de la marge.il a deja jouer la politique partisane au detriment du breton, c'est un opportuniste qui essaye de se faire le defenseur de la langue bretonne pour plaire a son electorat essentiellement rural.il remue du vent

kwrlii an nozeganed a écrit:

je ne suis pas d'accord, car toute la bretagne n'est pas traditionnellement bretonnante.imposer le breton en haute bretagne c'est risquer un rejet du breton.
en plus c'est un projet impossible a faire en l'etat car nous n'avons pas assez de profs, nous ne pourrions satisfaire la demande de la basse bretagne alors avec la haute...
de toute façon avant que les le fur et Cie ne se mettent d'accord, on a de la marge.il a deja jouer la politique partisane au detriment du breton, c'est un opportuniste qui essaye de se faire le defenseur de la langue bretonne pour plaire a son electorat essentiellement rural.il remue du vent

J'ai simplifié le débat ! L'idée c'est d'adapter les écoles en fonction des régions... La loi doit marcher aussi bien pour la bretagne que le pays basque, l'alsace et la corse (au moins). Donc dans la loi peut tout à fait être prévu des enseignement gallo en haute bretagne et breton en basse bretagne ce n'est pas réellement un soucis...

Après la question des moyens n'est pas très grave non plus... L'important c'est qu'un système de la sorte se mette en place, en réclamant une obligation de résultat, qui ne sera pas respectée au début mais qui fera que les écoles seront encouragés à développer ces filières...

Le fait que ce soit difficile ne doit pas empêcher de commencer à mettre en place des solutions !

Après que Marc Le Fur soit un opportuniste n'est pas trop un soucis tant que son opportunisme l'oblige à défendre la bretagne et la langue bretonne... A partir du moment où il aide à faire avancer les choses, même sans conviction, au moins ya du progrès...

justement , c'est lui qui a laminé la derniere proposition de loi au dernier moment a cause de son ego. enfin bon, tout ce que je souhaite c'est que ça marche.

J'ignorai... Si je l'avais su je lui aurais dit ma façon de penser !!! Mais bon s'il s'est décidé à agir, mieux vaut tard que jamais

L ePalrment doit examine à peu près à 95% des projets de loi et à 5% des propositions de loi
Les premiers sont proposés par le gouvernement, les secondes par les élus...
Les propositions de loi ça fait croire aux électeurs que leur député bosse pour eux....

yannalan a écrit:

L ePalrment doit examine à peu près à 95% des projets de loi et à 5% des propositions de loi
Les premiers sont proposés par le gouvernement, les secondes par les élus...
Les propositions de loi ça fait croire aux électeurs que leur député bosse pour eux....

Certes, mais ne partons pas défaitistes avant que l'initiative ne soit réellement lancée ! Restons confiants

Serieusement, Pierre, comment peux-tu croire une seule seconde que tout cela puisse arriver ?

Ca fait des dizaines d'années qu'on est confiants,mais on se sent de moins en moins "fiants" si tu vois ce que je veux dire....

Il faut certes défendre la promotion du breton en Bretagne (possibilités d'apprendre le breton en Haute-Bretagne notamment) mais surtout défendre un statut juridique de langue vernaculaire ou communautaire ,impliquant toute une série de droits inaliénables : en matière d'enseignement (obligatoire), de signalétique, de recrutements publics, en matière médiatique et politique (usage dans les différentes représentations démocratiques) en Basse-Bretagne. Bref un Gaeltacht pour le brezhoneg en Basse-Bretagne.

Le breton n'a jamais eu la même place en Haute et en Basse-Bretagne.

Je n'invente pas l'eau chaude ?? Et bien pourtant, aussi incroyable que cela puisse paraitre, aucun mouvement ne défend ce point de vue.
Pourtant il suffit de voir tous les exemples dans le monde pour voir que c'est (c'était ?) la seule hypothèse crédible.

Sans ce type de statuts, il n'y aura jamais un nombre assez significatif de gens qui apprendront la langue par eux-mêmes.