J'ai relevé pour deux mots à Cléden-Poher et à Kergloff un passage de [d] à [n] qui semble lié à la place de l'accent tonique. Quand il n'est pas précédé de l'accent, le d conserve sa prononciation étymologique dans anou(e)d (froid ressenti) et golc'hed (couette). Par contre il passe a n quand, du fait de la dérivation, il suit immédiatement l'accent : anoueneg (frileux) et golc'henou (des couette).
Hem(añ) né anoued papred, hezh so anoueneg !
Kleden : http://brezhoneg-digor.blogspot.fr/2016/01/tapan-mitarded.html
Set' ar mo(d)-s(e) vïent karg(e)t an eil war-lerc'h an egile 'ha ! Ha digasset ga'r holc'hed dé gargañ kwa…
– Me oa klask pe-sort mod vé lar(e)t ar pluriel kwa
Ah ya, ya-ya, med… Golc'henou. Ya, meus ket joñj kin heñ. Bet oun bet 'h o(be)r é kargañ 'nê ha ga mé mamm-gozh vïemp ga'r c'houfr, ar c'houfr oa troet ga un dorn
Kergloff : http://brezhoneg-digor.blogspot.fr/2016/01/ar-pellachou-oa-aessoch-vid-traou.html
Quelqu'un a-t-il déjà entendu ça ?
Le chanoine Falc'hun relève un phénomène qui ressemble un peu à ça en haut-vannetais :
http://www.persee.fr/doc/abpo_0003-391x_1947_num_54_1_1845?h=falc%27hun (dernier paragraphe)