Quelqu'un a dit un jour quelque chose comme :
"Quand je veux parler d'amour, je parle en italien,
Quand je veux parler d'affaires, je parle en anglais,
Quand je veux faire l'intéressant, je parle en français,
Quand je veux faire peur à quelqu'un je parle en allemand,
... et quand je me coupe en me rasant, alors, j'emploie ma langue maternelle".
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Citation SGDG, donnée de mémoire, à remettre dans l'ordre.
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Ce qui veut dire que le juron, "gros mot" spontané est révélateur de la vie d'une langue.
Quand on n'utilise plus spontanément le 'gros mot' traditionnel 'national', dans une circonstance précise, c'est que la langue est en danger, puisque le mode de pensée est lui-même défaillant.
Par exemple, quel mot utiliseriez vous quand par mégarde vous marcheriez sur une crotte de chien ?
En breton traditionnel, c'était automatiquement : "kaoc'h" = "M...e" = mot de Cambronne.
je ne suis pas sûr, malheureusement, que ce soit encore le réflexe actuel, qui serait plutôt effectivement du genre "M...e", ou "P....n".
Ceci pour dire que, tant qu'on sait et qu'on utilise spontanément le gros mot national dans une circonstance donnée, alors la langue est vivante.
Ceci n'est pas de la scatologie, mais une observation de sociologie.
JC Even eqyye'